Eric Pijnaken et son épouse partent en automne 2018 pour un 2ème pèlerinage du bouddhisme Shingon sur l'île Shikoku avec les couleurs des érables japonais (« Koyo »). Le premier s'était fait au printemps 2015 au moment des cerisiers en fleur (« Sakura »).
Vernissage le 1.09 à 18h.
UN PÈLERINAGE À SHIKOKU - JAPON
Grands amoureux de Japon, ma femme et moi ont entrepris en automne 2018 un deuxième pèlerinage du bouddhisme Shingon sur l'île Shikoku. Le premier au printemps 2015 où le temps des cerisiers en fleur (« Sakura ») nous a ébloui. Pour 2018 nous avons choisi l'automne où les érables japonais laissent éclater leurs feuilles rougeoyantes (« Koyo »).
Bien que le pèlerinage se déroule à Shikoku (1200 km à pied pour visiter 88 temples), il nous restait de temps pour visiter des temples à Miyajima, Kyoto, Nara et le centre de l'enseignement Shingon à Koyasan (avec le plus grand et vieux cimetière de Japon). Tout cela sur l'île principale Honshû.
Avec le sac sur le dos, nous traversions forêts, champs, beaucoup de routes et tunnel, et logerions dans des chambres d'hôtes pour pèlerins (Ohenro), où on peut prendre un bain relaxant bien chaud. En marchant on est immergé dans la culture japonaise qui est d'un côté ultra-moderne (on voit des toilettes chauffées avec un nettoyage à l'eau des fesses, même dans le plus petit patelin) en respectant en même temps tout se qui à été développé pendant des milliers d'années. Aussi la religion n'est pas quelque chose abstrait. Elle est bien vivante et célébrée, tandis que le shintoïsme et le bouddhisme vont bien ensemble. Dans la plupart des maisons on trouve l'autel shinto côte à côte avec l'autel bouddhiste. Les Japonais ont une autre perception du temps. Il s'arrêtent vraiment pour vous guider si vous êtes perdu, sans jamais être impatient. Il vous offrent leur temps et leur attention. Pendant le pèlerinage (que les Japonais estiment hautement) on se sent porté. Ils se montrent enthousiastes quand nous faisons notre petit rituel devant un temple.
Pour cette exposition nous avons choisi de vous montrer beaucoup de nature: le décor splendide qui nous entourait et nous touchait. En quelque sorte notre travail intérieur se reflétait dans l'extérieur.
eric & inge pijnaken
Sur le photographe
Eric Pijnaken, né aux Pays-Bas, fut passionné depuis son jeune âge de la photographie. Quand il avait 20 ans il décroche le deuxième prix dans un concours national avec diapositives du métro en construction dans sa ville natale Rotterdam. Pendant sa carrière dans le journalisme la photo restait sur l'arrière plan. Quand il s'installe avec sa femme et un des ses trois fils en Ardèche il y a 25 ans, il relance pleinement la pratique photo. Bientôt il fut invité à exposer ses œuvres, par exemple à Vals-les-Bains, Burzet, Lablachère, Thueyts, mais aussi dans des villes comme Lyon, Narbonne, Montpellier, et collectivement entre autres à Larochelle, Lyon, Chomérac, Montélimar, Woerden (Pays-Bas) et Gland (Suisse). Il est membre du collectif de photographes Une Photo par Jour à Genève que lui oblige de publier sur leur site chaque jour une photo prise le jour même.
Plusieurs séries de ses photographies sont récompensées par le Tokyo International Foto Awards (TIFA) où elles font actuellement (2019) sujet d'une tournée avec les œuvres gagnantes de l'année 2018.
Eric Pijnaken est inspiré du mouvement Arte Povera (« back to the basics), et de plusieurs photographes comme Diane Arbus, Sally Mann, Henri Cartier-Besson, Willy Ronis. Il se concentre souvent sur la photographie de la rue et des photo-collages concernant des actualités.
https://epuexpo.wixsite.com/works-of-arte-povera
Types manifestation : Culturelle
Catégorie : Exposition
Accès libre.
Du 01/09 au 30/09/2019 de 15h à 18h.
Fermé le lundi.